Un échange est prévu entre les mexicains et les américains. Rien d'important. Mais faut faire le ménage. Les mexicains qui revendent des armes. Encore un truc qui allait se passer sous le nez des flics. J'ai fais attention. Y'en a aucun sous couverture. Mais avec cette petite tuerie, je donnerais peut-être envie aux flics de se bouger le cul. Cet échange est prévu dans un terrain vague et peu sont invités. Je ne l'ai pas été. Je suis du genre à m'inviter tous seul à ce genre de petite soirée. L'échangisme n'a jamais été mon trucs, mais avec eux, on n'y a le droit plus qu'on ne le pense. Ils aiment beaucoup s'échanger des trucs et s'ils peuvent marié leur fille au fils de l'autre... Ca fait longtemps que le mariage forcé n'est plus utilisé. Quoiqu'entre riche, soit doit encore ce faire ce truc. Aucun amour pour leur gosse. Ecœurant. Pardon, le sujet n'est pas de juger les riches mais de botter le culs des ses mexicains et américains. Dire que je défendais mon pays pour eux. J'ai bien fait d'arrêter.

Je décide de venir en avance, pour m'approprier le terrain. Chose qu'ils ont dû faire également. Terrain dégagé. Aucune couverture. T'es blessé, tu meurt. Ca peut être un avantage comme un inconvenient. Ca va se passer la nuit, parfait pour le camouflage, mais ils seront capable de vérifier les environs. Faudra faire attention. C'est plus délicat qu'un autre échange. Si j'arrive à me cacher en attendant l'échange, des renforts pourraient le faire. Qu'ils viennent. Une fois sur place, il faudra les désarmer ou les laisser s'entre-tuer. Je mettrais cinq minutes a vu de nez. Sept avec quelque complication.

C'est bon, les voilà. Ou je suis caché au fait ? Dans un bagnole un peu plus loin. J'observe la scène avec mon fusil sniper. Comme je l'avais deviné, ils fouillent les alentours. Des deux côtés. Mais ils ne prennent pas l'initiative de surveiller plus loin. J'attend qu'ils s'éloignent pour rejoindre l'échange et je décide de sortir de là où j'étais. Je sort mon flingue et lorsque j'arrive très près du premier type qui est dos à mort, je lui colle une balle dans la tête. Et là pan-pan-pan, feu d'artifice, pétard, tout ce que vous voulez, mais mon bouclier humain mort grace à ma balle me sert beaucoup. Désolé vieux t'auras une sale gueule lorsqu'on va vous trouver. Lorsqu'ils se mettent à recharger, là, je passe à l'action. Je jette ce corps contre eux et je tire dans le tas en même temps. Et alors que je gérais la situation, Red ramène ses cornes pour taper du vilain. "Je m'en sortais très bien sans toi Red, tu peux t'en aller." Au cas où il ne l'aurait pas vu. A moins qu'on soit sur la même affaire. Manquerait plus que ça.

Le Diable fait des blagues maintenant? J'ai toujours pensé qu'il était plus amusant que Dieu de toute façon. Donc monsieur le Diable voudrait que je laisse quelques uns en vie, juste pour savoir où est la tête. Très bien, mais si je le recroisse, il meurt. J'espère que Red en est conscient. Parce que lui, une fois qu'il aura la réponse, il va aller cherche la tête, mais il ne va pas la couper, il va offrir le serpent entier aux flics. Ok très bien, les flics auront coffré le gang. Et ils vont restés combien de temps en prison ? A leur sortir, je les attendrais. Très bien, on fait le plan de Red, mais après, c'est moi qui m'en occupe.

Mais bien sur, il a fallu qu'on soit sur la même affaire. Y'a pas soucis, s'il faut, je les lui laisse. Tout ce que je veux, c'est les buter, sans même savoir pour qui ils travaillent, je le saurais autrement. Red lui, il procède pas comme ça, bien évidemment. Lorsque j'aurais besoin de lui, je lui ferrais signe, mais là, je pouvais m'en sortir seul. Et il peut s'en sortir seul. C'est qu'une transaction de toute façon.

J'aurai voulu faire la tête du gars pas content, mais j'ai dû faire la tête du gars paniqué lorsqu'une grenade a été lancé vers nous. Fait chier ! La faute de Red, s'il m'avait laissé gérer, on n'en serait pas arrivé là. Cela nous fait sortir de notre cachette. Mais c'est pas un soucis, ça les prend par surprise lorsque je décide de leur cogner dessus. Je les cogne, je ne les tue pas. C'était ce qu'il voulait non ? D'ailleurs, en parlant de lui, il est où ? "Hé Red, il est vivant celui-là et celui-ci aussi!" Lui dis-je en lui montrant ceux que j'ai assommé. Bien, c'est un peu plus calme maintenant. Bon ça geint, mais c'est mieux que les balles qui sifflent et les grenades qui explosent. "Besoin d'aide pour les faire parler?" Ça me ferrait grand plaisir de les torturer pour les faire parler.

Bon Red n'a pas besoin de moi pour interroger le mexicain, alors je vais aller m'occuper des autres. Histoire de finir cette petite histoire au plus vite car apparemment, la suite est ailleurs. En réalité, je ne pensais pas fait tout d'un coup. Ca pour ce soir et le reste du gang demain. C'est qu'il se fait tard, et je commence à me faire vieux, j'ai besoin de sommeil. Je sais pas ce qu'il lui dit mais quand je leur lance des regards pour savoir si tout va bien, le mexicain a l'air plus effrayé qu'autre chose et il lui répond, donc Red s'en sort plutôt bien pendant que je finis de buter le reste du gang.

Une fois finit, je reviens vers eux, l'air de rien, comme si je ne venais pas de buter tout un gang ou presque. Et j'entend le type répondre. A l'autre bout du quai. Evidemment, avoir un port est tellement avantageux. Enfin, le contrôler plutôt. Et je suppose que Red voudra y aller, donc ma nuit n'est pas prête de se finir. Et ouais, il a besoin d'aller à l'hôpital et ça m'étonne que Red ne veut pas l'y emmener. Il a bien changé depuis la mort de sa nana. Tient, ça me rappelle une histoire. Donc on ne tue pas mais on laisse mourir ? Pour moi, ça revient au même. Fin, c'est moi qui ait blessé le type, pas lui. Mais le laisser mourir, revient à le tuer. Je me rappelle encore quand il voulait m'empêcher de tuer l’irlandais, juste parce qu'il méritait d'être jugé selon lui. Et là ? Ils ne méritent plus d'être jugé Red ? Tu as enfin comprit qu'ils étaient de la pourriture et qu'importe leur jugement, ils resteront ainsi à vie.

"C'est pas comme si j'avais quelque chose à faire de toute façon. Et ça m'embêterait qu'ils te tuent alors que j'aurai pu te sauver les fesses." Ah quel bel bromance entre lui et moi ! Mais il a sa nana morte, alors faut oublier les gars. "Au font des docks c'est ça ?" Quoi ? Y'a un mec qui geint qu'il a besoin d'un médecin au sol ? J'entend pas. Bref, on commence notre route en direction des docks.

Je met plus de temps à arriver aux docks. En même temps, on n'est pas tous aussi agile que le Diable a bondir tel un chat sur des conteneurs. Et je cours plus aussi vite que lorsque j'étais jeune. M'enfin, j'arrive tout de même sur le lieu et le Démon peut me dire qu'il trouve que c'est calme. Comment ça, c'est calme? Y'a personne ? Et comment il sait ça ? C'est une espèce de chauve-sourit qui entend les ultra-son ou il se fout de ma gueule ? Et il devrait se douter que je suis toujours sur mes gardes, pour qui me prend-il ? Pardon, je m'emporte. Tout ce que veux ce Démon c'est que je ne fasse pas de conneries je suppose et qu'il ne m'arrive rien. Trop gentil de sa part!

Je le laisse aller sur les toits, vu que jouer les Assassin's Creed c'est son truc, être au sol, c'est plus le mien. Je garde quand même un œil sur lui, manquerait plus qu'il finisse par tomber de la où il est et qu'il se casse une cheville et surtout, que ça fasse tout foirer. Je sors mon arme, être sur mes gardes veut dire ceci, prêt à tirer. J’entrouvre la porte de l'entrepôt le plus doucement possible et je vois des types qui parlent entre-eux. C'est pas calme du tout! Bon, comparer à tout à l'heure, ouais c'est calme. Si j'étais seul, je serais déjà à l'intérieur en train de les tuer. Mais Red veut le chef alors ils nous les faut vivant pour le savoir. De là où je suis, je regarde à travers la vitre au plafond pour voir ce que fait Red. On fait quoi ? Je suppose qu'il faut entrer discrètement, prendre l'un d'eux en joug et leur demander où est leur chef.

Alors, j'entre le plus discrètement possible. Comme je l'ai apprit à l'armé. Je me cache derrière des caisses de marchandises et je me déplace dans l'entrepôt ainsi, de caisses en caisses jusqu'à être assez proche de l'une de ces ordures. Je lève le regard une nouvelle fois pour que je sache s'il me permet de le faire, je sais qu'il sait ce que je compte faire et après tout, c'est son plan qu'il passe par les toits. Mais de là-haut, je ne sais pas ce qu'il a prévu de faire. De toute évidence, le chef n'est pas là, il doit être dans son bureau. Mais peut-être qu'il n'est pas non plus dans cet entrepôt et l'autre nous aurez menti. Bref, je suis prêt à prendre l'un d'eux comme bouclier humain et leur demander où est leur chef, comme je suis prêt à tous les tuer. Quand tu veux Red !